Après ses restrictions d’exportations de Gallium et de Germanium (métaux entrant dans la composition des semi-conducteurs), c’est au tour du graphite de faire l’objet de restrictions à l’exportation par Pékin, à compter du 1er décembre.
Ces nouvelles mesures visent à protéger sa sécurité nationale et s’inscrivent dans un contexte de pressions accrues exercées par des gouvernements étrangers contre des entreprises chinoises pour leurs pratiques industrielles.
Ainsi, l’Union européenne envisage de taxer plus fortement les véhicules chinois bénéficiant d’aides publiques. Les États Unis ont également interdit la vente de certains semi-conducteurs à la Chine.
La Chine est le 1er exportateur au monde de graphite avec ses 67 % d’approvisionnement du marché mondial. Le graphite entre dans la fabrication des anodes de batteries de voitures électriques, les piles etc…
