En août 2024, les autorités ivoiriennes ont lancé à Abidjan une grande opération de destruction d’un marché vendant de faux médicaments.
Cette opération coup-de-poing ont mobilisé quelques 150 policiers et gendarmes qui ont pris d’assaut le quartier Roxy à Adjamé, détruisant les échoppes en tôle et les nombreux cartons de faux médicaments.
Les « médicaments de la rue« , médicaments de qualité inférieure ou « pharmacie par terre » ce sont les termes qui désignent le même problème, celui des médicaments vendus à même le sol.
De plus en plus les habitants y ont recours car l’accès aux médicaments et aux soins de bonne qualité des pharmacies conventionnelles n’est pas à la portée de tous les Ivoiriens.
Selon l’Ordre des pharmaciens, ce marché illégal représenterait près de 30% des ventes de médicaments en Côte d’Ivoire.
On estime entre 40 et 50 milliards de Francs CFA les pertes financières des officines légales.
Pourtant pour faciliter l’accès aux médicaments, l’État a initié la Couverture maladie Universelle (CMU) mais qui est différemment appréciée car incapable de couvrir les dépenses en pharmacie et dans les hôpitaux…