Le Musée parisien du Quai Branly enquête depuis 2019 sur la provenance des 46 000 objets africains acquis durant la période coloniale française pour de possibles restitutions à leurs pays d’origine.
Les recherches conjointes entre le conservateur français et ses homologues africains ont permis au Mali d’identifier 81 objets répondant aux critères de restitution (acquis par la force ou la coercition), tandis qu’une trentaine d’autres sont encore à l’étude.
À ce jour, une dizaine de pays ont adressé des demandes « ciblées » à la France sur des biens particuliers (Sénégal, Mali, Algérie…), et d’autres trop générales pour être instruites (Tchad ou Éthiopie).
En France, les collections publiques étant inaliénables, pour chaque demande de restitution et après examen de la provenance des œuvres ou biens culturels, une loi est nécessaire pour permettre leur sortie.